Sandrine Chédorge • Accompagnement au deuil

Outre le fait qu’il existe plusieurs types de deuil, chacun le vit à sa manière, suivant son âge, sa sensibilité, son vécu…

Il appartient à chacun le droit d’être accompagné dans son propre cheminement, c’est en ce sens que je suis formée.

Historique

Le deuil vient du mot latin DOLORE – douleur.

Au Moyen-âge, compte tenu de la fragilité de la vie et des patrimoines, cela conduisait les veufs et les veuves à se remarier rapidement.

Au 16èmesiècle, l’Eglise prône plus de discrétion, c’est la naissance du refus de l’expression émotionnelle de la souffrance.

Au 19èmesiècle, période faste, succède aux périodes de restriction des sentiments : représentations théâtrales, …
Au 20èmesiècle, interrogations sur cet état émotionnel et son rôle en psychologie humaine.

Au contraire de ce qui est connu, le deuil ne représente pas uniquement la perte d’un proche, il existe plusieurs types de deuil :

  • le décès
  • la séparation
  • la rupture
  • la retraite
  • la maladie (soi ou un proche)
  • un organe
  • fausse couche / avortement (IVG ou IMG)

Comment ?

Les séances, que se soit pour les enfants ou les adultes, se déroulent assis.

Pour les touts petits, la séance se déroulera sur les genoux d’un parent.

 C’est en acceptant la douleur, qu’on accepte la cicatrisation.

Pour qui ?

Le deuil n’a pas d’âge

Si nous prenons l’exemple d’un décès, de nos jours, 80% des décès se font à l’hôpital, le deuil est réduit au silence, vidé de ses repères, de la méconnaissance du processus de deuil et de sa durée,  ce qui entraine une souffrance supplémentaire.

 

Pour quoi ?

Quelque soit le type de deuil, qu’il soit réel ou symbolique, on traverse les mêmes étapes :

  • Choc, sidération, déni
  • Colère
  • Négociation / marchandage
  • Tristesse
  • Acceptation
  • Reconstruction

Chaque étape est importante et structurante pour la suivante.

Le chemin du deuil n’est pas linéaire, il faut en connaître les étapes, certaines sont faciles à franchir, dans d’autres, la personne reste bloquée. Le temps de parcours est variable.

Le réinvestissement dans la vie quotidienne signe la fin du deuil, mais il n’exclue pas les émotions.

” C’est en acceptant la douleur, qu’on accepte la cicatrisation.”