Comment ?
La base du travail en sophrologie est la respiration.
C’est un phénomène universel d’expansion et de contraction cyclique sur un rythme qui lui est propre. C’est une fonction naturelle, indispensable au fonctionnement harmonieux de notre corps. Dans le corps, tout organe, tout tissu, toute cellule respire suivant son rythme.
L’ensemble de ces respirations sont en phase vibratoire et fonctionnent en harmonie dans un organisme sain.
Dès qu’un processus respiratoire est moins libre, la vitalité générale s’étiole et la santé s’en trouve altérée :
« Vivre, c’est respirer, pas de respiration, pas de vie ».
En effet, l’oxygène de l’air est indispensable à la vie humaine. On sait qu’à lui seul, le cerveau accapare plus de 30% de l’oxygène respiré. On sait également, que l’homme moderne n’utilise que 8% de sa capacité respiratoire.
Les études ont montré qu’il est important de respirer par le nez, entre autre parce que cela joue un rôle important au niveau du cerveau et du corps en général.
La sagesse orientale enseigne que le nez permet l’introduction du prana (l’énergie vitale).
Prenons un exemple concret, un rhume… Lorsque nous sommes enrhumés, le nez bouché ne fonctionne plus, mais la bouche (organe de secours) prend le relais.
La quantité d’air absorbé est exactement le même, et pourtant, les aliments perdent leur goût, on se traine, on est « mal dans sa peau », hypersensible aux variations de température, la résistance générale est affaiblie, les capacités d’attention et de concentration diminuent. Tout ceci est lié au fait qu’il n’y a plus de pénétration du prana par le nez.
La respiration nasale participe donc à l’équilibre et à l’harmonie du sujet dans sa globalité ; elle est une voie majeure de l’absorption de l’énergie vitale (prana) et un agent de maîtrise au niveau psychique.
En retrouvant cette respiration naturelle, notre diaphragme se libère et relâche rapidement toutes les tensions, la détente s’installant au niveau de notre corps physique, le calme s’installe dans notre corps mental et permet ainsi à notre conscience de s’ouvrir à elle même.